jeudi 26 juillet 2012

Bitter sweet

Et je suis pas bien fière ! Mais rebondir aussi vite m'enivre : passer du cafard à l'excitation de la rencontre.
J'avais échangé des emails avec n°6 depuis quelques jours et ils me plaisaient beaucoup ces échanges. Ils étaient un peu en attente évidement puisque je n'étais que feu pour n°5.

Fiche d’identité de n°6 : 29 ans, vit juste à coté, travaille dans le développement durable, sportif de haut niveau, une bouche à la Romain Duris, miam !

Ce dimanche là, donc, je tombe sur lui et comme avec n°2 je lui propose un verre là "de suite" rendez vous au pub dans 30 minutes ? Coup de tête ! On se retrouve comme convenu, je sors de ma voiture garée juste devant le pub (bawé !) au moment où il arrive. On se sourit. L'est pas mal du tout ! On s'assoit avec notre bière, et on commence à parler. Il est chouette, la conversation rebondit et on se trouve des amis en commun. Je sens nos regards s'accrocher, mais il n'est pas en mode offensif. C'est pas grave, je passe un bon moment avec un beau garçon.
On se sépare, je te ramène, non merci j'ai pris ma voiture, bise bise, bonne nuit ! Je remonte dans mon bled de bourges, guillerette. Musique à fond.
Arrivée à la maison deux surprises m'attendent. Je commence par quoi ? La qu'elle est chouette ? Alors n°6 m'a déjà envoyé un mail s'excusant d'avoir été trop bêta pour me demander mon numéro de téléphone et me disant qu'il a passé un très bon moment. Et ben ça tombe bien j'ai envie de te dire ! Je suis envoie un sms. Nos échanges débutent.
La qu'elle est moins chouette. N°5 se réveille enfin. Il a finalement bossé, est fatigué. Il m'explique qu'il me veut comme amie................. Aie. De rage, je lui balance que je suis allée boire un verre avec un autre type. Il me traite de menteuse. Quel con. J'en pleure de rage.

Heureusement que j'ai ma théorie du coup d'avance. Je sèche mes larmes en relisant les sms échangés avec n°6. Bitter sweet.












dimanche 15 juillet 2012

Black et decker : du travail de pro !

C'est parce qu'il vantait ses qualités d'amant que j'ai eu envie de contacter n°5. Pas pour aller vérifier, naaaan ! Pour aller lui mettre le nez dans le caca, plutôt. Il disait être capable de mener une femme à coup sûr à l'orgasme. Pure provoc' ça me plait.

Fiche d 'identité de n°5 : 32 ans, vit à quelques km de chez moi, travaille à Paris dans la com' et bosse beeeeeaucoup.
Il est plein d'esprit, m'explique mi provoc' mi humour comment il écoute une femme pour savoir l'emmener au 7ème ciel. Je souris, narquoise... On écrit, beaucoup et on passe comme ça une longue nuit à s'écrire des mails. Intelligents, drôles, nos échanges se font autour de la zik, de nos goûts communs. Il me propose assez rapidement de passer à MSN. Décidément ils ont un truc avec ce truc préhistorique ! J'accepte. Le chemin vers l'invitation à aller boire un verre se fait naturellement. Notre connexion est naturelle. C'est ça qui va me faire passer du coté obscure de la force :je m'enflamme pour ce garçon. En plus il faut avouer qu'il ressemble étrangement à un copain du lycée qui m'a toujours plu et avec qui j'ai jamais... bref petit transfert de derrière les fagots.

On a rendez-vous au pub le jeudi soir. Je pars faire les boutiques avec ma copine J. après le boulot. Je trouve une jolie petite culotte , une robe estivale qui me fait me sentir belle. J. me maquille, je suis parée. On est fin mars et il fait beau comme en été ! nez au vent, je souris à la vie !
On se retrouve devant le pub, j'ai le cœur qui bat et les mains moites. C'est bon ! Je souris à N°5. On s'installe. Il est troublant ce garçon. On passe une longue soirée à boire, à parler, à se regarder. Je ne sais pas trop où je vais. Si je lui plais or not. Mais je me fais chatte, joue du sourire et des yeux. On finit par rentrer dans le pub. Je brûle de sentir ses mains sur moi. Il finit par m'attraper par les hanches. Et m'embrasse. Sur du Noir désir.

Et là.... comment dire.... c'est le drame, la cata, le zéro pointé, la loose, la débandade, le coup d'arrêt, bref... il embrasse comme un pied. Ou plutôt comme une perceuse. C'est la meilleure image que j'ai trouvé. C'est dur, fin, et ça avance en tournant. C'est ça, Black et decker ! Toujours détesté les cours de techno au collège où il fallait percer pour faire nos pauvres enceintes pour baladeur. Bah je sais pourquoi, les perceuses c'est nul !



Mais parce que, j'ai bon fond (et que je suis un peu bourrée) je m'arrête pas à ça. Il me plait malgré tout. J'hésite quant au "first date's theory" couchera ou pas? J'ai aucune volonté. Et j'ai trop attendu pour avoir une vie sentimentalo-sexuelle satisfaisante, je ne sais pas me freiner, aujourd'hui. On part chez moi.

Le fiasco sera total. Terrible coup. Il embrasse mal, et le reste ne suis aaaaaaablsoument pas. Il est embêté mais de tout évidence il a un petit problème assez douloureux. J'insiste pas. Il reste dormir. Rien que ça. Ça me plait. Me fait du bien. Sentir un homme dans mon lit, endormi, une main sur mes fesses. Comme quoi, pourquoi s'emmerder... il en faut peu pour me contenter.

Le lendemain, il bosse. Se lève tôt. Et parait un peu angoissé. Me dit que c'est le boulot qui le stresse. Moooouaye...
On doit se revoir dans le weekend. J'attends le samedi. Rien. J'attends le dimanche. Rien. On est le 1er avril. C'est p'tête une blague! haha ? Je suis folle de rage. Je me déteste dans cet état. C'est tellement éloigné de moi, de ce que je suis. Pour me remettre sur pieds, je prends une voie. Pas jolie jolie mais efficace.
Je pars boire un verre. Avec n°6.....

lundi 9 juillet 2012

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles

Et c'est avec sérénité que j'ai repris le cours de mes investigations numéraires.
Je tombe alors sur un jeune homme plutôt sympa. Pas foufou mais bon mon envie de... venant juste d'être calmée. J'ai tout mon temps.
 Fiche d'identité de n°4 : 33 ans, habite un bled du coin , fait du skate comme un grand gosse qu'il est.

On papote et c'est marrant comme on sent déjà que je mène la discussion, qu'il n'est pas du genre "dominator" ! Parce que les échanges par emails du site sont un peu soulants il me propose de passer sur msn. Rhhooooo ! Ca marche encore ce truc ? Je retente l'aventure MSN et ré-apprivoise la bête. Il m'a fallut 5 bonnes minutes pour réussir à le rajouter comme contact et à me connecter. L’intuitif c'est plus ce que c'était ! 
Bref, on parle un soir ou deux sur MSN. La conversation n'est pas désagréable, il me parle de moi, me questionne je suis donc flattée. J'accepte de boire un verre avec lui, deux jours plus tard. Et là, il dérape. " C'est chouette je suis bien avec toi, j'ai l'impression de te connaître depuis longtemps".................
OH MY GOD ! hahahaha que je réponds ! Tu plaisantes, là ! Nonon il est très sincère." On peut pas dire des choses comme ça, tu sais, tu me fais flipper." Il s'accuse alors d'avoir tout gâché, que je ne voudrais plus le voir après ça. Parce que je ne veux pas passer pour une connasse, et parce qu'une petite voix me dit de lui laisser sa chance que moi aussi parfois j'ai merdé et je ne suis pas une freak, je le rassure et je valide le date au pub.

C'est avec une motivation extrême que je me rends au pub ce soir là... Mais bon. Je débarque et rencontre un petit bonhomme. Il est pas trop mon type mais roulez jeunesse, je monte à cheval pour cette soirée. Une bière steuplé, ça m'aidera à trouver de quoi causer ! En fait pas besoin, il est hyper bavard. Et quand je le questionne sur son boulot, il dépasse son temps imparti et le drapeau rouge se dresse dans ma tête : " attention, passé ce point, tu es chiant !"
J'ai fait bonne figure, il ne m'a pas vraiment dragué, on a été manger des crèpes. Encore une fois je me suis dit " fallait pas prolonger meuf !" il m'a parlé de trucs, j'ai pas écouté, mais j'ai fait comme si. Oui, je sais c'est mal !

On s'est quittés bon amis. Je suis montée dans ma voiture, j'ai décroché mon téléphone. " Les filles, je suis au pub, vous êtes où ? Vous me rejoignez ?" J'ai fini ma soirée avec mes keupines à débriefer. Inutile de vous dire qu'on a ri. Oui, je sais c'est mal !

Épilogue : il m'a renvoyé un message me proposant un autre rendez vous, j'ai dit merci mais non, il n'y a pas de magie entre nous, il a dit oui tu as raison, moi aussi j'ai senti ce manque d'étincelle ! Hahahahah ! Ouais.. c'est ça !

mardi 3 juillet 2012

Dr Alban is not dead !

Evidement ma bouteille à la mer ne trouve pas son Robinson le soir même ! Sinon c'est pas drôle...

Le lendemain, avant de partir bosser j'assume que très moyennement mon acte de féminisme absolu. Je ne suis pas issue d'une génération de féministe, ma mère n'a jamais cramé son soutif en public et encore moins mes grands-mères !
J'envoie un genre de message hybride : " Désolée pour le booty call, je voulais pas, enfin si, mais non, mais si enfin comme tu le sens... " En mode fille, quoi !
J'ai une réponse plutôt inattendue: " ha ? bon... tant pis, à quand le prochain ?"
Je devais bien avoir un truc de prévu ce samedi soir là, puisque ce n'est que le lendemain, que je retrouve n°2 en ligne sur le chat d'adopte un keum.  Midi, il se lève. On en vient au fait. Je lui re-propose l'affaire. Pose mes conditions : ok, mais j'embrasse et je suis câline. Il me propose de passer chez moi une heure plus tard. Je suis assez excitée.
On est dimanche, il pleut, il fait frisquet. Quoi de mieux que de le passer sous la couette avec un garçon qui nous plait ? Ca vaut ènième ciné en mode loose jogging/pop corn, ou un passage en revue des derniers zapping encore dispos sur la toile, non ?
Puis, je fais du propre, change les draps, passe le balais, met un coup à la salle de bain, ... passe sous la douche (ça peut servir).
N°2 arrive. J'en mène pas large. On se claque la bise sur mon paillasson que je n'ai pas. Il entre. Nerveuse que je suis. Il a apporté une bouteille. Il me l'avait proposé sur le chat, j'avais dit bonne idée, ça nous détendra ! Il se souvenait de mon penchant pour le blanc. (sourire niais) il a dégotté une bouteille de Pouilly fumé 2009. Cling ! 50 points !
On a bu, on s'est détendus, on a parlé, on s'est apprivoisés, on a geeké, on a ri (of course). Il a fini par me sauter dessus malgré mon jogging et mon sweat à capuche (mais avec rien en dessous*wink*)


Il m'a embrassé, il m'a câliné, il a été chouette. On a passé un dimanche aprèm plus contructif que nous l'avions prévu.

On a finit au Mc Do, on avait faim. Il a continué à me faire rire. Moi aussi je l'ai fait rire. J'étais détendue. Lui aussi.

MERCI DIEU !