vendredi 17 août 2012

Mr Hotline from Vénus

Une vrai tendresse pour ce n°. Non seulement parce qu'il me lit et qu'il attend, je le sais, son tour avec impatience/anxiété.Mais aussi parce que c'est devenu un copain.  Alors, vas-y mon lapin, accroches ta ceinture, manges tes doigts, voici ton quart d'heure de célébrité !
Fiche d'identité de n°7: 30 ans, habite à l'autre bout de Paris, bosse dans les projets immobiliers, aime les muffins ( who doesn't ?)
J'ai pas mal échangé avec lui. Dès le début  nous étions sur la même longueur d'onde. Même blagounettes de merde, mêmes références débiles qui font, et je le déplore, que je me sens bien avec quelqu'un. Les photos sont pas très claires, et de toutes façons je suis en convalescence niveau cœur. Je ramasse mes dents à cause de n°6 (cf la théorie du complot) et de n°5, enchaînés tous les deux avec ... l'innocence d'un lapin de six semaines. Bref.
N°7, lui, me parle. On échange beaucoup sur nos rencontres. On arrive sur un terrain qui s’éloigne de celui de la séduction, celui de la hotline. J'messpik : il décrypte les comportements de mâles, incompréhensibles à mon cerveau de vénusienne.
On décide de se rencontrer pour un verre. Paris, mon QG, pas loin des quais du pont neuf (on sait jamais un cadre romantique ça peut servir). Mais on avait bien posé les bases, et on s'était dit qu'on était pas en mode séduction. J'y vais donc le cœur plutôt léger. On rentre dans ce bar encore un peu vide, et on se pose au comptoir, derrière lequel se trouve Mathieu, mon barman parisien préféré. La conversation se lance. Il est gentil ce type ... mais y'a un truc qui me fait sourire en lui... Je cherche..
 ce type se prend la tête comme une fille !
Bien ma veine ! Moi et mon cerveau avions besoin de réponses, il ne sait que se poser des questions!
Il répond aux miennes comme " coucher ou pas le premier soir détermine-t-il la suite de ta vie pour les 8 prochaines années et le regard de tes amis, tes collègues,ton boss, ta famille sur toi pour la vie entière ?"mais j'ai l'impression d'entendre les copines " fais toi désirer ! fais le courir ! - Mais j'ai pas envie, et pi je suis nuuuuuuulle à ce jeu de merde, là !"
Pour ce qui le concerne, il est en mode super flippant :
 Mais il me fait rire. Et le voir galérer comme ça me rassure en fait. Les mecs aussi, sont en galère.
Ce soir là dans ma voiture, j'ai pas vraiment les réponses à mes questions, enfin pas celles que je voulais entendre, mais je souris. J'ai un peu dédramatisé, en trouvant plus gentilement flippé que moi.
J'ai pas gagné un lover mais un pote, qui m'aidera à décrypter les futures aventures à venir, à sécher mes larmes quand je me serais (encore ) fait prendre pour un lapin de six semaines, et high fiver avec moi quand j'aurais enfin atteint mes targets après des mois !
Merci petit pote ! On va se le boire ce verre ?
Epilogue :  depuis 4 mois ce petit bâtard a une meuf. Comme quoi les superflippants se soignent! Un peu grâce à leurs supers copines ^^

mercredi 1 août 2012

La théorie du complot

Je tiens à faire une précision. En effet, vous êtes plusieurs à m'avoir dit "mais pourquoi tu pleure à la fin quand n°5 te jette si c'était une perceuse ?" En effet il embrassait comme un pied, point sur lequel je suis devenue intransigeante,  mais mon romantisme et mon coté fleur bleue de l'époque, m'avaient poussée à aller au delà. J'étais croquée et je voulais pas laisser passer ma chance.... areummh ! Bref. Voilà j' espère que ça a du sens, pour vous. J'écris ces posts quelques mois après les événements et avec un regard sarcastique ( sans blague ?). Donc le recul est pris.

Revenons à mon mouton ! Le n°6 attaque très fort. Dès l'échange de nos numéros de portable, monsieur s'est fait gentil, attentionné, particulièrement ... Dès le lendemain matin j'avais un sms à l'heure improbable de 7h45 du mat'. " Tu dois être en train de dormir, un bisou du courageux qui va prendre son train"
Vous voyez bien ? J'invente pas ! Il a l'air à fond le garçon ! Une semaine d'échanges, de mails drôles, de petites attentions.
Prise d'un éclair de lucidité entre deux volutes d'hormones et de romantisme, je tiens à double checker un truc... Et la métaphore qui me vient à l'esprit est celle du tour de manège. Je m'explique : Faire un tour de manège c'est bien. On est tous d'accord, mais attraper le pompon et refaire un tour c'est mieux ! Bref, j'ai besoin de savoir pour quoi on part. Un tour, ou si on a le pompon on repart pour un tour ? Juste, où mets-je mes jolis petits pieds taille 36 ?
Il me rassure, et m'explique que pour lui l’intérêt réside dans le fait de faire plusieurs tours, qu'on apprend alors à connaître le manège.
Me voilà rassurée. Et après n°5, j'en ai besoin.
On s'est vu le samedi suivant. On se retrouve après mon boulot, et parce qu'on arrive pas à trouver une séance de cinoche qui nous botte, on prend l'option DVD chez moi. Le contact est timide, je crois bien que le garçon sait pas trop par quel bout prendre la chose. Je l'aide un peu et me love contre lui quand le film commence. " Insomnia" me demandez pas de raconter le truc dans les détails, j'ai pas vraiment suivi. Trop occupée à kiffer les bras musclés, et le coeur qui bat.

Le film se finit ( enfin ! quelle daube !) et, enfin, on s'embrasse ! Alors : ça va. Sauf que forcément une bouche à la Romain Duris c'est grand, et fatalement et ça en met partout en mode j'ai 3 ans et je mange des spaghet' bolo... - _-

Ce qui suivra sera très très honnête voire assez pas mal du tout. On a la chance d'attraper le pompon en même temps. Ce qui est rare.
Il s'enfuit assez rapidement de mon lit. Et là je flaire la ruse.

On est samedi de Pâques ( oh mon Dieu ! C'est pêché ça, non ?) et le lendemain c'est famille me dit-il.
J'ai pas eu de nouvelles, le lundi je bossais, pas lui. Je lui envoie un sms en écho à ceux qu'il m'a envoyé toute la semaine. No answer.  Oh pétard !
J'attendrais pas la semaine pour le féliciter. Il a hyper bien joué. Il a été fort ! M'a fait croire plein de les trucs pour arriver à sa fin. Alors que, sérieusement, il me l'aurait dit dès le début... j'aurais pas dit non. Il me répond qu'il s'est rendu compte qu'un plan régulier n'était pas pour lui. Blasitude.

Of course je m'en suis remise. Of course, j'ai rebondi,... mais franchement, deux fois de suite comme ça ? Ca fait beaucoup pour mon égo, pour mon mojo.