dimanche 15 juillet 2012

Black et decker : du travail de pro !

C'est parce qu'il vantait ses qualités d'amant que j'ai eu envie de contacter n°5. Pas pour aller vérifier, naaaan ! Pour aller lui mettre le nez dans le caca, plutôt. Il disait être capable de mener une femme à coup sûr à l'orgasme. Pure provoc' ça me plait.

Fiche d 'identité de n°5 : 32 ans, vit à quelques km de chez moi, travaille à Paris dans la com' et bosse beeeeeaucoup.
Il est plein d'esprit, m'explique mi provoc' mi humour comment il écoute une femme pour savoir l'emmener au 7ème ciel. Je souris, narquoise... On écrit, beaucoup et on passe comme ça une longue nuit à s'écrire des mails. Intelligents, drôles, nos échanges se font autour de la zik, de nos goûts communs. Il me propose assez rapidement de passer à MSN. Décidément ils ont un truc avec ce truc préhistorique ! J'accepte. Le chemin vers l'invitation à aller boire un verre se fait naturellement. Notre connexion est naturelle. C'est ça qui va me faire passer du coté obscure de la force :je m'enflamme pour ce garçon. En plus il faut avouer qu'il ressemble étrangement à un copain du lycée qui m'a toujours plu et avec qui j'ai jamais... bref petit transfert de derrière les fagots.

On a rendez-vous au pub le jeudi soir. Je pars faire les boutiques avec ma copine J. après le boulot. Je trouve une jolie petite culotte , une robe estivale qui me fait me sentir belle. J. me maquille, je suis parée. On est fin mars et il fait beau comme en été ! nez au vent, je souris à la vie !
On se retrouve devant le pub, j'ai le cœur qui bat et les mains moites. C'est bon ! Je souris à N°5. On s'installe. Il est troublant ce garçon. On passe une longue soirée à boire, à parler, à se regarder. Je ne sais pas trop où je vais. Si je lui plais or not. Mais je me fais chatte, joue du sourire et des yeux. On finit par rentrer dans le pub. Je brûle de sentir ses mains sur moi. Il finit par m'attraper par les hanches. Et m'embrasse. Sur du Noir désir.

Et là.... comment dire.... c'est le drame, la cata, le zéro pointé, la loose, la débandade, le coup d'arrêt, bref... il embrasse comme un pied. Ou plutôt comme une perceuse. C'est la meilleure image que j'ai trouvé. C'est dur, fin, et ça avance en tournant. C'est ça, Black et decker ! Toujours détesté les cours de techno au collège où il fallait percer pour faire nos pauvres enceintes pour baladeur. Bah je sais pourquoi, les perceuses c'est nul !



Mais parce que, j'ai bon fond (et que je suis un peu bourrée) je m'arrête pas à ça. Il me plait malgré tout. J'hésite quant au "first date's theory" couchera ou pas? J'ai aucune volonté. Et j'ai trop attendu pour avoir une vie sentimentalo-sexuelle satisfaisante, je ne sais pas me freiner, aujourd'hui. On part chez moi.

Le fiasco sera total. Terrible coup. Il embrasse mal, et le reste ne suis aaaaaaablsoument pas. Il est embêté mais de tout évidence il a un petit problème assez douloureux. J'insiste pas. Il reste dormir. Rien que ça. Ça me plait. Me fait du bien. Sentir un homme dans mon lit, endormi, une main sur mes fesses. Comme quoi, pourquoi s'emmerder... il en faut peu pour me contenter.

Le lendemain, il bosse. Se lève tôt. Et parait un peu angoissé. Me dit que c'est le boulot qui le stresse. Moooouaye...
On doit se revoir dans le weekend. J'attends le samedi. Rien. J'attends le dimanche. Rien. On est le 1er avril. C'est p'tête une blague! haha ? Je suis folle de rage. Je me déteste dans cet état. C'est tellement éloigné de moi, de ce que je suis. Pour me remettre sur pieds, je prends une voie. Pas jolie jolie mais efficace.
Je pars boire un verre. Avec n°6.....

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